Coup de cœur pour cette lampe originale réalisée par le designer Stephan Diez. Son pied en textile lui donne un aspect aérien et épuré. Coup de cœur !
Catégorie : La lampe
Coup de cœur : HB Lamp par Michael & George
Coup de cœur pour cette lampe originale qui ne manquera pas d’illuminer votre pièce mais aussi votre sourire ! Cette lampe en forme de crayon, réalisée par Michael & George est pratique et ludique. Coup de cœur !
Coup de cœur : La lampe Vaporetto par Inga Sempé
Coup de cœur pour la lampe Vaporetto imaginée par Inga Sempé pour Moustache. En forme de cumulus ou de montgolfière, elle est légère et vaporeuse comme un nuage. Coup de cœur !
Une lampe inspirée des constellations
La lampe Maxhedron est le résultat d’une étude de transformation de la matière grâce à la lumière et à la réflexion. Cette lampe inspirée des constellations offre un objet décoratif lorsqu’elle est éteinte et une multitude de points lumineux lorsqu’elle est allumée.
Coup de cœur : la Lampe Flamenca
Inspirée par le mouvement de la jupe à volants des danseuses de Flamenco, la lampe Flamenca crée une lumière ludique. La forme sinueuse de cette lampe permet de refléter la lumière en créant des effets sur sa structure acrylique bicolore.
Vous allumez ou éteignez la lampe par le toucher sur la plaque métallique. Lorsque l’on appuie sur la plaque métallique, la lampe se met en mode « danse » et l’éclairage varie. La lampe apporte une atmosphère agréable et porte l’émotion de l’art du Flamenco.
(Crédit photos : http://www.qisdesign.com)
Floriane Lemarié
Petite histoire de la lampe…
La lumière est un élément primordial dans la maison. A la fois fonctionnelle et décorative, la lampe s’est imposée comme objet indispensable, tant dans nos intérieurs que dans les extérieurs.
Les premières lampes :
L’éclairage naît avec la découverte du feu. Ce dernier chauffe, cuit mais éclaire aussi. Une fois domestiqué, le feu a pu être déplacé et allumé en fonction des besoins. C’est la naissance du premier éclairage.
Associé à différents combustibles comme le bois, la paille, la graisse animale, puis d’autres dans le temps comme le souffre et la poix, le feu deviendra une source de lumière durable. Par la suite, on assiste à l’apparition des premières lampes à huile alimentées par la graisse animale et végétale, lampes qui deviendront des objets utiles, et enfin des objets décoratifs.
Ainsi, ces lampes vont varier de par leur aspect, styles et matières selon la culture des pays, mais aussi selon les combustibles employés. Cependant, cet éclairage éclaire peu, dégage des fumées désagréables et s’éteint facilement lorsqu’on le déplace, sans compter les risques d’incendie.
Chandelles et lanternes :
Evolution des lampes antiques, les chandelles font leur apparition au Moyen Âge. La chandelle est composée de graisse animale durcie (suif) autour d’une mèche. Ce procédé débouchera ensuite sur les premières lanternes à bougies qui remplaceront les lampes à huile. Ainsi, protégées du vent, ces lampes sont plus facilement déplaçables. On assiste ensuite à l’emploi de cire d’abeille qui formeront cierges et chandelles que l’on retrouve encore aujourd’hui. Utilisé dans les intérieurs, cet éclairage va très vite faire son entrée pour l’éclairage public afin de sécuriser les rues.
De l’éclairage individuel à l’éclairage collectif :
A l’époque médiévale, l’insécurité régnait dans les rues. Ainsi, l’éclairage public se développe avec l’installation de lanternes devant les maisons, avec des hommes « porte lanternes » qui accompagnaient les passants, et enfin, par l’installation de lanternes fixes aux extrémités des rues décidée par Louis XIV.
Le retour de la lampe à huile : apparition du réverbère
L’éclairage public à la bougie s’est considérablement développé mais est resté insuffisant et difficile à entretenir. C’est alors que les premiers réverbères à huile vont faire leur apparition. Leur principe est de réverbérer la lumière, c’est-à-dire renvoyer la lumière. Ainsi, on retrouve le principe d’Argand de Genève avec la lampe « à double courant d’air » qui permet une lumière plus dense et plus vive, la lampe Quintet-Lange (lampe de bureau où l’huile est reversée dans un contenant relié à la lampe), et d’autres encore.
Evolution des lampes à huile au siècle des lumières :
Objet utile, la lampe à huile n’a cessé de s’améliorer. Ainsi, après la Révolution, plusieurs autres modifications sur les lampes à huile ont été apportées. On retrouve la lampe à niveaux constants inventée par Proust qui diminue l’ombre portée créée par la lampe, la lampe Philipps qui augmente la luminosité en diminuant les réservoirs, la lampe Astrale avec un dôme en verre dépoli, la lampe d’horlogerie Carcel où l’huile est placée directement sous la mèche supprimant les ombres portées par le réservoir, les lampes Gagneau et Gotten avec un mécanisme de pompes rendant l’élévation de l’huile plus régulière, la lampe hydraulique de Heron avec deux vasques communicantes, la lampe hydrostatique de Thilorier avec une réaction chimique basé sur une solution de sulfate de zinc qui améliore l’élévation de l’huile, la lampe à modérateur qui permet de moduler l’arrivée d’huile, et bien d’autres encore en concurrence avec les bougies et les lampes thermiques.
Les éclairages à huile étant très onéreux, beaucoup utilisaient encore les chandelles qui ont toutefois été améliorées au cours des siècles.
L’éclairage à gaz :
Parallèlement aux lampes à huile, le développent de l’éclairage public s’est également fait par l’invention de l’éclairage à gaz. Philippe Lebon découvre que la décomposition du bois en milieu fermé crée un gaz s’enflammant au contact d’une bougie. D’autres chercheurs comme Murdoch vont explorer cette découverte pour laisser apparaître de nouveaux éclairages mais aussi le chauffage. Ainsi, sous Louis XVIII, on voit apparaître dans les rues les éclairages au gaz, appelés becs de gaz, révolutionnant l’éclairage public qui se démocratise mais aussi le chauffage collectif. C’est le début de l’ère industrielle.
Lampes portatives ou lampes fixes, l’éclairage à gaz a simplifié les modes d’entretien, mais il est aussi jugé dangereux. C’est dans les années 1870-1880, que l’on assiste à l’invention de l’éclairage électrique.
L’éclairage électrique :
Au cours d’une expérience, Humphry Davy, chimiste, découvre l’arc électrique. A la suite de cette expérience, les premières lampes de mines seront créées, réduisant les risques lors de grisou. Léon Foucault développera cette découverte avec un gaz conducteur de courant, puis l’ingénieur russe Jablochkoff introduira le procédé de bougie électrique, et enfin, le système Werdermann finalisera l’ère de l’arc électrique avec le procédé de l’extrémité d’un brin de charbon butant sur un disque de cuivre. C’est le début de l’incandescence.
On assiste à l’apparition de la lampe d’Edison, la lampe de Swann, qui nécessiteront le stockage de l’électricité.
Lampe Edison avec filament de bambou carbonisé
Lampe Swann avec fil de coton carbonisé
Les autres éclairages :
Pendant ces expérimentations des éclairages à gaz et électriques, d’autres types de lampes ont fait leur apparition, car l’éclairage électrique ne sera définitivement utilisé qu’à la fin de la seconde guerre mondiale.
Les lampes à pétrole et à essence minérale :
Avec une lumière chaude, elles sont simples dans leur conception et dans leur utilisation. Elles sont composées d’un réservoir, d’un bec et d’une mèche avec le pétrole comme combustible. Ces lampes seront communément utilisées jusque dans les années 1940. Ce sont les lampes Messenger, Evered, Rochester, Hinks, etc…
Les lampes à carbure et les lampes acétylène :
C’est avec la découverte du gaz acétylène couplé avec l’utilisation de carbure dans un four à arc électrique, que l’éclairage individuel et public s’est amélioré. La lumière devient plus puissante et moins dangereuse pour les yeux.
L’éclairage a fait d’énormes progrès depuis l’arrivée de l’électricité. Ainsi, chacun d’entre nous utilise (ou a utilisé) les lampes à incandescence, fluorescentes, tant pour l’éclairage individuel que collectif. De nouvelles lampes à économie d’énergie et maintenant à LED ne cessent de faciliter nos modes de vie et de réduire la consommation en énergie. Nous sommes entrés dans l’ère moderne.
Ainsi, véritable invention, en passant par les infinies possibilités de créations en matière de design, la lampe nous accompagne au quotidien, tant par son côté utile, que par son côté décoratif. Élément de décor, elle met aussi en valeur nos autres objets de décoration. Fruit de la modernité, elle agrémente notre quotidien grâce à la maîtrise des énergies. Toutefois, en cas de coupure d’électricité, vous pourrez revenir aux modes d’éclairage anciens avec la lampe à pétrole, ou encore préférer un dîner aux chandelles…