Coup de coeur pour ce mobilier insolite de chez Straightline Designs.
Mobilier créé par le designer Judson Beaumont ( http://www.straightlinedesigns.com )
(crédit photos : www.straightlinedesigns.com )
Coup de coeur pour ce mobilier insolite de chez Straightline Designs.
Mobilier créé par le designer Judson Beaumont ( http://www.straightlinedesigns.com )
(crédit photos : www.straightlinedesigns.com )
1. Définition
Le mot chaise vient du latin « cathedra » qui signifie siège, banc, chaire de professeur et trône. Le mot « chaise » découlerait de la transformation du « r » en « s ».
La chaire désigne le siège d’un personnage important et la chaise est attribuée au siège d’usage courant.
2. Fonction
La fonction première de la chaise est de s’asseoir et de soutenir le poids du corps.
Mais ce n’est pas sa seule fonction. En effet, le siège sert aussi à toutes sortes de pratiques culturelles comme la « caquetoire » du XVIe siècle utilisée pour faire la conversation, la « chauffeuse » pour se reposer au coin du feu, et d’autres encore.
Concernant l’assise, les modes vestimentaires ont beaucoup influé sur la forme qui a tendu vers un élargissement en raison des robes à cerceaux des femmes (comme les chaises à vertugadin d’époque Louis XIII), ou encore un retour à la légèreté de l’époque Empire qui a conduit à des chaises plus légères avec une assise plus étroite.
3. Histoire
Le fait de s’asseoir sur des chaises n’est présent dans notre culture que depuis un peu plus de cent cinquante ans. Bien entendu, les gens s’asseyaient avant, mais pas sur des chaises. Le trône, le tabouret pliant et le banc étaient quasiment les seuls représentants du siège.
De plus, le siège était souvent l’apanage des rois, car il s’agissait souvent de trônes qui symbolisent le rang social et le pouvoir. Le clergé s’appropriera ensuite le siège. Plus tard, ce sera la bourgeoisie qui se distinguera du « peuple ». C’est avec le commerce en plein essor et les premières tâches administratives que naissent les premiers métiers dits « métiers assis ». Ainsi, le fait de s’asseoir atteint toutes les couches sociales.
Cependant, la chaise n’est pas très confortable. Le dossier est très droit et l’assise est souvent sans forme.
A l’époque de la Renaissance (XVIe siècle), la morphologie sera prise en compte dans la conception du siège. Les formes se courbent grâce aux nouvelles techniques liées au bois et la structure ornementale devient de plus en plus présente pour donner des formes plus organiques. La conception des sièges tend vers une recherche de confort et l’on voit alors apparaître le rembourrage avec le tissus et le crin.
A partir du XIXe siècle, la chaise n’est donc plus un symbole de pouvoir. Il devient alors nécessaire de produire en masse et à faible coût. Alors que la fabrication des meubles était exclusivement artisanale, la révolution industrielle et de nouvelles techniques du bois comme celle du bois tourné à la vapeur ou cintrage du bois apparaissent. Cela influencera l’esthétique et favorisera l’apparition de nouvelles matières et de nouvelles formes. Le style décoratif est épuré et les lignes ont toutes une fonction.
Le XXe siècle, appelé également le siècle des échanges, voit les genres de vie se modifier. Le confort doit alors être abordable pour tous. A côté des artisans, les entreprises industrielles produisent des meubles. Il ne s’agit plus de style mais d’expérimentations ou de propositions. Ce sont maintenant des designers comme les architectes par exemple, qui dessinent des chaises. Ils utilisent des principes structurels et fonctionnels avec des matériaux plus modernes qui servent aussi à d’autres usages comme l’aéronautique par exemple (tubes métalliques, bois contreplaqué, plastiques, mousse polyuréthane, fibre de verre…). L’industrie et l’ameublement deviennent complémentaires.
Spaghetti Bench par le designer Pablo Reinoso
Un banc tout en lignes droites et courbes. Entre mobilier et objet d’art, ce banc réalisé par le designer Pablo Reinoso peut s’intégrer parfaitement en tant que décor dans nos intérieurs, mais aussi se fondre comme banc public dans nos espaces verts. Une invitation à la poésie…
La lumière est un élément primordial dans la maison. A la fois fonctionnelle et décorative, la lampe s’est imposée comme objet indispensable, tant dans nos intérieurs que dans les extérieurs.
Les premières lampes :
L’éclairage naît avec la découverte du feu. Ce dernier chauffe, cuit mais éclaire aussi. Une fois domestiqué, le feu a pu être déplacé et allumé en fonction des besoins. C’est la naissance du premier éclairage.
Associé à différents combustibles comme le bois, la paille, la graisse animale, puis d’autres dans le temps comme le souffre et la poix, le feu deviendra une source de lumière durable. Par la suite, on assiste à l’apparition des premières lampes à huile alimentées par la graisse animale et végétale, lampes qui deviendront des objets utiles, et enfin des objets décoratifs.
Ainsi, ces lampes vont varier de par leur aspect, styles et matières selon la culture des pays, mais aussi selon les combustibles employés. Cependant, cet éclairage éclaire peu, dégage des fumées désagréables et s’éteint facilement lorsqu’on le déplace, sans compter les risques d’incendie.
Chandelles et lanternes :
Evolution des lampes antiques, les chandelles font leur apparition au Moyen Âge. La chandelle est composée de graisse animale durcie (suif) autour d’une mèche. Ce procédé débouchera ensuite sur les premières lanternes à bougies qui remplaceront les lampes à huile. Ainsi, protégées du vent, ces lampes sont plus facilement déplaçables. On assiste ensuite à l’emploi de cire d’abeille qui formeront cierges et chandelles que l’on retrouve encore aujourd’hui. Utilisé dans les intérieurs, cet éclairage va très vite faire son entrée pour l’éclairage public afin de sécuriser les rues.
De l’éclairage individuel à l’éclairage collectif :
A l’époque médiévale, l’insécurité régnait dans les rues. Ainsi, l’éclairage public se développe avec l’installation de lanternes devant les maisons, avec des hommes « porte lanternes » qui accompagnaient les passants, et enfin, par l’installation de lanternes fixes aux extrémités des rues décidée par Louis XIV.
Le retour de la lampe à huile : apparition du réverbère
L’éclairage public à la bougie s’est considérablement développé mais est resté insuffisant et difficile à entretenir. C’est alors que les premiers réverbères à huile vont faire leur apparition. Leur principe est de réverbérer la lumière, c’est-à-dire renvoyer la lumière. Ainsi, on retrouve le principe d’Argand de Genève avec la lampe « à double courant d’air » qui permet une lumière plus dense et plus vive, la lampe Quintet-Lange (lampe de bureau où l’huile est reversée dans un contenant relié à la lampe), et d’autres encore.
Evolution des lampes à huile au siècle des lumières :
Objet utile, la lampe à huile n’a cessé de s’améliorer. Ainsi, après la Révolution, plusieurs autres modifications sur les lampes à huile ont été apportées. On retrouve la lampe à niveaux constants inventée par Proust qui diminue l’ombre portée créée par la lampe, la lampe Philipps qui augmente la luminosité en diminuant les réservoirs, la lampe Astrale avec un dôme en verre dépoli, la lampe d’horlogerie Carcel où l’huile est placée directement sous la mèche supprimant les ombres portées par le réservoir, les lampes Gagneau et Gotten avec un mécanisme de pompes rendant l’élévation de l’huile plus régulière, la lampe hydraulique de Heron avec deux vasques communicantes, la lampe hydrostatique de Thilorier avec une réaction chimique basé sur une solution de sulfate de zinc qui améliore l’élévation de l’huile, la lampe à modérateur qui permet de moduler l’arrivée d’huile, et bien d’autres encore en concurrence avec les bougies et les lampes thermiques.
Les éclairages à huile étant très onéreux, beaucoup utilisaient encore les chandelles qui ont toutefois été améliorées au cours des siècles.
L’éclairage à gaz :
Parallèlement aux lampes à huile, le développent de l’éclairage public s’est également fait par l’invention de l’éclairage à gaz. Philippe Lebon découvre que la décomposition du bois en milieu fermé crée un gaz s’enflammant au contact d’une bougie. D’autres chercheurs comme Murdoch vont explorer cette découverte pour laisser apparaître de nouveaux éclairages mais aussi le chauffage. Ainsi, sous Louis XVIII, on voit apparaître dans les rues les éclairages au gaz, appelés becs de gaz, révolutionnant l’éclairage public qui se démocratise mais aussi le chauffage collectif. C’est le début de l’ère industrielle.
Lampes portatives ou lampes fixes, l’éclairage à gaz a simplifié les modes d’entretien, mais il est aussi jugé dangereux. C’est dans les années 1870-1880, que l’on assiste à l’invention de l’éclairage électrique.
L’éclairage électrique :
Au cours d’une expérience, Humphry Davy, chimiste, découvre l’arc électrique. A la suite de cette expérience, les premières lampes de mines seront créées, réduisant les risques lors de grisou. Léon Foucault développera cette découverte avec un gaz conducteur de courant, puis l’ingénieur russe Jablochkoff introduira le procédé de bougie électrique, et enfin, le système Werdermann finalisera l’ère de l’arc électrique avec le procédé de l’extrémité d’un brin de charbon butant sur un disque de cuivre. C’est le début de l’incandescence.
On assiste à l’apparition de la lampe d’Edison, la lampe de Swann, qui nécessiteront le stockage de l’électricité.
Lampe Edison avec filament de bambou carbonisé
Lampe Swann avec fil de coton carbonisé
Les autres éclairages :
Pendant ces expérimentations des éclairages à gaz et électriques, d’autres types de lampes ont fait leur apparition, car l’éclairage électrique ne sera définitivement utilisé qu’à la fin de la seconde guerre mondiale.
Les lampes à pétrole et à essence minérale :
Avec une lumière chaude, elles sont simples dans leur conception et dans leur utilisation. Elles sont composées d’un réservoir, d’un bec et d’une mèche avec le pétrole comme combustible. Ces lampes seront communément utilisées jusque dans les années 1940. Ce sont les lampes Messenger, Evered, Rochester, Hinks, etc…
Les lampes à carbure et les lampes acétylène :
C’est avec la découverte du gaz acétylène couplé avec l’utilisation de carbure dans un four à arc électrique, que l’éclairage individuel et public s’est amélioré. La lumière devient plus puissante et moins dangereuse pour les yeux.
L’éclairage a fait d’énormes progrès depuis l’arrivée de l’électricité. Ainsi, chacun d’entre nous utilise (ou a utilisé) les lampes à incandescence, fluorescentes, tant pour l’éclairage individuel que collectif. De nouvelles lampes à économie d’énergie et maintenant à LED ne cessent de faciliter nos modes de vie et de réduire la consommation en énergie. Nous sommes entrés dans l’ère moderne.
Ainsi, véritable invention, en passant par les infinies possibilités de créations en matière de design, la lampe nous accompagne au quotidien, tant par son côté utile, que par son côté décoratif. Élément de décor, elle met aussi en valeur nos autres objets de décoration. Fruit de la modernité, elle agrémente notre quotidien grâce à la maîtrise des énergies. Toutefois, en cas de coupure d’électricité, vous pourrez revenir aux modes d’éclairage anciens avec la lampe à pétrole, ou encore préférer un dîner aux chandelles…
« Crise ». Ce mot revient chaque jour au travers des médias. En cette époque de crise financière, de morosité ambiante, de crise de l’immobilier et de période d’austérité, il est nécessaire de se recentrer sur l’essentiel et tout le monde réévalue ses priorités.
La décoration est au centre de l’actualité : magazines, émissions de télévision, magasins et salons de décoration… Les gens suivent les tendances et s’intéressent de plus en plus à leurs intérieurs. Toutefois, ils ont des exigences concernant les objets qu’ils achètent. Ils souhaitent de l’innovation et rêvent de personnalisation. C’est pourquoi ils attendent beaucoup d’un décorateur, d’un architecte ou encore d’un designer.
L’attente d’innovation et de confort:
Les objets, le mobilier, sont parfois réédités et revisités. Mais ce qui compte aujourd’hui est de pouvoir se retrouver dans un intérieur qui nous ressemble, emprunt de personnalité et de nouveauté. Dans une atmosphère de mondialisation où la publicité est omniprésente, chacun tente de trouver des produits uniques, véritablement innovants, mais aussi esthétiques, rassurants et confortables. Un retour aux matières douces et naturelles comme la laine est fortement prisé.
Le remède contre la morosité :
« Priorité » est le mot d’ordre. Les gens s’interrogent sur ce dont ils ont réellement besoin à l’heure où le pouvoir d’achat est en berne. Ils se concentrent donc naturellement sur des objets aux lignes pures et simples, parfois anguleuses, aux formes dures voire sévères, mais qui rassurent. Ils pourront faire cohabiter des meubles anciens avec des meubles plus contemporains ; l’ancien étant une valeur rassurante, tandis que le moderne tend vers l’avenir.
Les couleurs choisies sont souvent sombres, comme le gris ou le noir, mais des touches de couleurs vives orangées rehaussent les objets ou les murs. Un peu de soleil pour vaincre la morosité ambiante !
Sur fond de crise financière et de mauvais chiffres du chômage, chacun se réfugie dans son intérieur pour contrer le stress et l’abattement collectif. Par conséquent, chaque personne souhaite se retrouver dans un univers qui lui est propre, agréable, rassurant et confortable.
Un retour aux sources :
Depuis toujours, la nature n’a jamais cessé d’inspirer la décoration. C’est dans un contexte de sensibilisation à la santé de notre planète, que s’effectue un certain retour aux sources. Une recherche d’équilibre, d’harmonie, de naturel, de simplicité, de respect et de durabilité, conditionne les consommateurs dans leurs choix et les designers dans leur créativité. Ainsi, les objets sont imaginés à partir d’éléments de la nature, réalisés avec des matériaux souples ou durs, mais surtout durables. Les matières naturelles comme la laine, le bois, la pierre, le métal,…, font leur grand retour pour combiner à la fois robustesse et douceur. C’est alors que l’artisanat côtoie le design pour embellir nos intérieurs.
La décoration tient une grande place dans nos lieux de vie et nous guérit de tous les maux de cette crise qui semble durer. Dans une ère à grande vitesse, où la technologie, le stress, l’austérité et la mondialisation gouvernent, notre intérieur devient un vrai un refuge et le meilleur endroit du monde ! C’est un lieu unique qui nous ressemble, une bouffée d’oxygène où l’on peut se ressourcer, changer d’air, imaginer et rêver…
A la fois objet culturel, économique, politique, industriel, technologique, social et historique, le design s’invite dans nos intérieurs et participe à notre quotidien. L’objet design est à la fois fonctionnel et se doit d’être beau.
Le design dans la maison
Bien qu’essentiel et fonctionnel, le design se recentre sur l’esthétique qu’il s’agisse de mobilier ou d’accessoires. Ainsi, les meubles, la vaisselle, les objets de décoration, sont de véritables créations qui allient à la fois utilité et beauté. Autrefois réservé à une élite disposant de budgets conséquents, le design est aujourd’hui accessible à tous et s’adapte à tous les budgets. Véritable objet de décoration, le design apporte un environnement meilleur pour tous tant au niveau de l’esthétique qu’au niveau des usages et des besoins. Dans une époque ou le « paraître » est devenu de plus en plus important, le « bien-être » semble être une valeur essentielle associée.
Le design révélateur de la personnalité
La décoration d’un intérieur révèle souvent la personnalité de ses occupants. Les styles, les formes et les couleurs, sont choisis par chacun d’entre nous suivant nos goûts et notre personnalité. La décoration étant un moyen de s’approprier les espaces, le design permet de se différencier en apportant des objets qui font de nos lieux de vie, des décors uniques et propres à chacun.
Le design et les matériaux
Depuis l’arrivée de nouveaux matériaux, les objets design explorent de nouvelles formes et de nouveaux concepts en établissant des rapports particuliers avec les utilisateurs : la vue et le contact physique. Les matières employées nous renseignent très souvent sur l’utilisation de ces objets parce qu’elles sont dures, molles, opaques ou transparentes. C’est ainsi que de nouvelles matières sont utilisées comme le béton, le métal, le plastique, le verre… avec des techniques de fabrication plus modernes et plus innovantes, permettant de faire de l’objet design un objet d’exception. Le mélange du passé et de la modernité, les finitions d’une matière et les formes, créent de l’émotion et un prolongement entre l’Homme et l’objet.
Le design comme décor unique
Le design offre la possibilité d’un décor unique pour tout un chacun. Même si on emménage dans un endroit plutôt quelconque, il va permettre de transformer les lieux en espaces uniques, confortables et agréables. Ainsi, un espace pourra être totalement transformé par la présence d’un objet design même très petit. Les lignes, les courbes et l’émotion créée par les formes de l’objet participent à donner une âme dans des intérieurs vierges ou qui n’en avaient pas.
Le design, objet usuel et fonctionnel, est aussi une œuvre d’art que chacun peut s’approprier pour créer des lieux uniques et empreints de personnalité. La couleur, la forme, la matière et l’usage de l’objet s’intègrent avec harmonie dans la maison et rendent exceptionnels ces lieux qui en somme… ne sont que des espaces vides! La beauté du design, outre le fait d’égayer et d’embellir un endroit, s’emploie à créer des décors subtils, raffinés, sensibles qui font de nos intérieurs des espaces où il fait bon vivre.